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BRICH59
10 novembre 2009

Fonction documentaire : 1ère approche

logoADBSIL RESTE DES PLACES dans le stage Fonction documentaire : 1ère approche organisé par la délégation Nord de l'ADBS, du 23 au 27 novembre, dans les locaux du C2RP (Centre régional de ressources pédagogiques) à Lille, 50 rue Gustave Delory.

  • Vous venez d'être installé(e) à un poste de documentaliste, mais vous n'avez pas de formation initiale en la matière,

  • Vous occupez un poste de documentaliste sans avoir suivi de formation initiale et vous souhaitez faire le point sur des compétences attendues

  • Votre hiérarchie vient de vous demander de participer à des tâches documentaires, sans que cela constitue le principal de votre poste de travail

  • Vous devez prochainement travailler avec des documentalistes, sur le mode de l'encadrement ou de la collaboration, et ce n'est pas du tout votre qualification

  • etc.

alors ce stage est fait pour vous !

Des professionnel(le)s de l'information/documentation partagerons avec vous leur expérience et leur passion pour le métier qu'ils ou elles exercent depuis longtemps... Grâce à leur témoignage et à leur pédagogie, vous allez pouvoir vous immerger dans le monde foisonnant de la documentation...

Il est encore temps de s'inscrire ! Mais ne tardez plus.

Vous vous posez des questions ?
N'hésitez pas à contacter la délégation régionale de l'ADBS.


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6 novembre 2009

Bach et ses contemporains à Roubaix

fly_bach_web_Page_1

Dans le cadre des Josephonies, Roubaix accueille dimanche 22 novembre à 16 heures deux ensembles vocaux en l'église Saint Joseph. L'ensemble vocal roubaisien, l'ensemble Cœli et Terra (dir. Maurice Bourbon), partage un concert avec l'ensemble vocal de Courtrai (dir. Wim Verdonck).

CT_MBCœli et Terra interprétera de sublimes motets de Schütz (admirable Die mit Tränen, très brillant Das Wort ward Fleisch, bouleversant et très modulant Heu mihi, Domine), et de Johann-Herman Schein. Ce dernier, moins connu du grand public que Schütz, est de la même génération et fait partie de la célèbre trilogie des "Sch": Schütz, Schein et Scheidt. Il meurt jeune, treize ans avant Monteverdi, quarante-deux ans avant Schütz. pho1_183569Mais ce génie a le temps de nous laisser des preuves tangibles de son invention architecturale et harmonique. Ses motets, aussi brefs soient-ils, sont ainsi tous des chefs d'œuvre accomplis. Cœli et Terra interprète Wende dich, Herr, O Herr, ich bin dein Knecht, Herr, lass meine Klage... et le bouleversant tableau biblique Da Jakob vollendet hatte.
C
œli et Terra  terminera son demi-concert avec Der Geist hilft, motet à double chœur de Johann-Sebastian Bach.
Nos valeureux partenaires belges donneront des œuvres de Bach et de Buxtehude.

fly_bach_web_Page_2


jaquette_fdUne semaine plus tard, ce sont les roubaisiens qui se rendront à Courtrai : le 29 novembre, à 9h45, dans l'église St Éloi de Courtrai, et dans le cadre des messes concertantes Missa Solemnis (125ème anniversaire de l'inauguration de Église), nous donnerons des motets ou extraits de Monteverdi, Du Mont, Bach, Tchaïkovski, Rachmaninov et plusieurs extraits de la messe Ex machina de Maurice Bourbon, récemment enregistrée.


4 novembre 2009

encore la rhétorique guerrière !

Selon l'AFP,

PARIS [3nov.09, vers 21h] — Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a "lancé l'idée d'un couvre-feu ciblé sur des mineurs délinquants" de moins de 13 ans, mardi soir, à Paris, lors des "rencontres de Beauvau" organisées avec des élus de la majorité présidentielle.

Je n'en dis pas davantage, voulant juste relever la rhétorique guerrière, si chère à notre gouvernement, mais si propice à la violence - de part et d'autre.


4 novembre 2009

encore l'identité !

levi_straussClaude Lévi-Strauss a écrit que

La ressemblance n'existe pas en soi : elle n'est qu'un cas particulier de la différence, celui où la différence tend vers zéro.

Par ailleurs, j'ai toujours constaté que la musique fonctionne sur un "jeu" entre le semblable et le différent, c'est-à-dire roule tout entière sur cette graduation de la différence...

À méditer, en hommage à l'anthropologue philosophe centenaire disparu, et pour aider roi d'Maubeuge et sa cour (dont le félon Besson)  à réfléchir avec sagesse...


3 novembre 2009

Débat de la censure / Censure du débat

umpHier le national-félon Besson* a donc lancé le grand débat national sur l'identité nationale. Je pense qu'il aurait mieux valu lui confier le soin d'ouvrir et d'animer un grand débat national sur la traîtrise ;-))

Ceci dit, le débat est évidemment truqué, et ce, au moins de deux façons.

  1. L'identité nationale n'est pas un concept abstrait, malgré ce qu'on veut nous laisser croire. On peut certes l'illustrer de slogans : on a l'utopique "liberté, égalité, fraternité", on a eu le sinistre "travail, famille, patrie", etc. Sauf que ce ne sont que des slogans et que cela fonctionne selon les règles d'une rhétorique mercantile - à qui se réduit aujourd'hui, hélas, le discours politique.
    Quand je veux m'observer en tant que français, je me vois d'abord en tant qu'homme.
    Au diable la nationalité : un homme est un homme, une femme une femme, un enfant un enfant. En d'autres termes, pour poser la question de l'identité nationale, il faut d'abord mettre de côté sa propre humanité, et partant l'humanité en général. La belle affaire ! Il est clair que le nationalisme s'exacerbe en temps de guerre, c'est-à-dire en temps de violences où la nationalité autorise tous les violences... Où sont les ennemis ? Où sont-ils, ces gens dont la nationalité n'est pas la nôtre et lui en veulent ? En temps de paix, la question de l'identité est fatalement une question guerrière, voire une question belliqueuse, un pousse-à-la-violence, en quelque sorte.
    Bref, poser la question de l'identité nationale relève non seulement d'une négativité foncière - celle qui exclut l'autre qui n'est pas français - mais encore d'une négativité dont la face active est la violence, la violence guerrière... C'est ainsi qu'un gouvernement de la droite la plus dure ne peut qu'accoler la question de l'immigration (accueil de l'autre) à celle de l'identité nationale (exclusion de l'autre). Ceux qui nous gouvernent lance un débat dont le sort est connu : quand "les Français" débatte de l'identité nationale, ils règlent du même coup et quelles que soient les conclusions du débat la question de l'immigration. Les Français qui acceptent de débattre entre Français de l'identité nationale, acceptent de facto - voire sans s'en rendre compte -, la politique d'immigration qui maltraite les Autres (pour les exclure), qui dénie l'humanité à ceux qui ne sont pas Français.
    En toute logique, il y a ici vice de forme : le présupposé caché, intolérable parce que caché, ferme significativement la discussion en limitant l'humanité aux seuls Français ; on tourne en rond par le simple fait qu'il suffirait d'être Français pour pouvoir dire ce que c'est qu'être Français : autoqualification absolue qui ne supporte aucun commentaire latéral... Ce que je veux dire, c'est que la censure est ici intrinsèque : la simple position des termes du débat interdit nombre de positions théoriques et pratiques, comme celle qui consisterait à dire : "
    En tant que Français, c'est-à-dire par la force nationalo-identitaire dont je suis malgré moi le dépositaire, je ne souhaite pas que la question de l'identité nationale française soit ainsi posée. Par contre, en tant qu'homme, c'est-à-dire par la force humaine dont je suis porteur, je souhaite que la question de l'accueil de l'Autre ne soit pas mêlée à celle d'une identité nationale, hypothétique dans le meilleur des cas et belli­queuse dans le pire".

  2. 116719Ensuite, il y a, très trivialement, l'organisation même du soi-disant débat, notamment dans sa visibilité et dans la distribution de la parole. Ainsi des journalistes ont testé en envoyant au même moment sur le site dédié au grand débat national "ouvert" deux messages, l'un très sarkophile, l'autre sarkophobe. Et cela n'a pas manqué, le premier a été aussitôt mis en ligne, alors qu'on attend toujours le second...
    Comme dans nombre de pays non démocratiques - et ils sont fort nombreux, en tous cas,  comme tend à le montrer cet épisode français, bien plus nombreux qu'on croit ! -, la censure est ici extrinsèque. Le "modérateur" n'est qu'un vulgaire censeur : un grand classique de la tyrannie qu'aucun démocrate, français ou pas, ne saurait cautionner.
    [ajout du 8 nov. : j'apprends que des insertions abusives sont pratiquées sur ce site de la nationale-félonie = des propos de Besancenot et autres dirigeants de gauche sont repris comme si ces personnages avaient d'eux-mêmes posté des messages...; on touche le fond, non ?]

Bref, je ne participerai pas à ce débat-là !


félon ± déloyal, hypocrite, infidèle, malhonnête, méchant, perfide, renégat, scélérat, tartufe, traître, etc. ; vous aviez reconnu...


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