Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BRICH59
17 octobre 2009

Récentes évolutions des solutions de veille

logoADBSLa délégation Nord-Pas de Calais Picardie de l'ADBS invite deux spécialistes des solutions logicielles de veille mardi 17 novembre de 9h15 à 12h30 dans les locaux de  l'Agence de développement et d'urbanisme de Lille Métropole (Espace International, 299 Bd de Leeds, 59777 EURALILLE).
Il s'agit de :

  • Jérôme BONDU, fondateur d'Inter-Ligere, conseil en veille et intelligence économique et président du club IES ;

  • Julien FLANDROIS directeur marketing et commercial de KB Crawl SAS.

L'accès est libre et gratuit, toutefois, pour des raisons d'organisation, la délégation de l'ADBS vous demande de vous inscrire au préalable. Toutes les informations sont sur le site de l'ADBS.

ATTENTION
En fonction du nombre d'inscrits, le lieu de cette manifestation pourra être modifié. Soyez vigilant et restez branchés sur Brich59 ou sur la page de l'ADBS Nord...


Publicité
Publicité
17 octobre 2009

amende honorable et comportement amendable...

Décidément ce roi d'Maubeuge ne manque pas de ressources ! Et je suis loin de parler ici de ressources sonnantes et trébuchantes...

Alors même que les sondages (vous savez, ces fonds de tasses de café de la politique actuelle) renvoient une image peu flatteuse du monarque,  alors même que s'enfilent comme des perles sur un collier les impairs et les gaffes qui font taches, le roi d'Maubeuge nous fait le coup de la repentance ! L'opération pub-récup a commencé jeudi sur le perron de la mairie de Gandrange et s'est poursuivi dans Le Figaro d'hier vendredi... article_sarkozy_gandrange

La repentance venant toujours après-coup, par définition, cela signifie que le roi d'Maubeuge est en train de courir après l'événement. Formidable ! Lui qui nous avait habitués, hélas, mille fois hélas,  à fabriquer l'événement avec une technique proche de celle des publicistes, lui qu'on ne pouvait que suivre si on voulait avancer (?) ...

La photo (ci-dessus) prise par Jean-Christophe Verhaegen pour l'AFP lors du déplacement royal à Gandrange est malgré tout assez parlante : le geste de la main est interprétable de mille façons et pourra toujours signifier qu'il s'excuse ;-)) Reste le décor, inchangé, avec micro tendus à bout de bras de journalistes et protection rapprochée. Peut-être même qu'à Gandrange aussi on a suspendu les déplacements scolaires école/cantine comme ce fut le cas dans le Nord alors que le roi n'était que ministre... La protection rapprochée est toujours là. Pour empêcher Sa Majesté d'insulter les passants ?

gandrange

De Gandrange, je connais une autre photo, plus directement parlante celle-là.

Une photo qui, elle, hélas, mille fois hélas,  n'a pas besoin de commen­taire...

Alors, autant se taire ?



16 octobre 2009

La culture de l'information en reformation. Une thèse à lire...

Université Rennes 2 (24/09/2009), Yves Chevalier (Dir.)
La culture de l'information en reformation
Olivier Le Deuff  (
Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones - information, communication, sociolinguistique [PREFics])
--------------------

Ce travail cherche à définir plus précisément la culture de l'information notamment de manière conceptuelle. L'examen généalogique et archéologique du concept montre une diversité des représentations. Nous cherchons à montrer que la culture de l'information repose sur divers héritages qui font d'elle une culture technique au sens de Simondon, c'est-à-dire une culture qui ne repose pas sur le seul usage mais sur la compréhension de l'objet technique. Ce positionnement que Simondon qualifie de majeur face à la technique est proche du statut de majorité de l'entendement tel que le définit Kant dans son texte sur Les Lumières. Nous examinons également les proximités avec l'information literacy dont 'culture de l'information' constitue une des traductions possibles. Les évolutions des usages notamment liés au numérique font apparaître une convergence médiatique, bien mise en avant par Henry Jenkins, et qui sont le sujet d'étude de nombreuses littératies et notamment de la translittératie. La nécessité d‘une formation commune et plus rationnelle apparaît face à la diversité des enjeux numériques, informationnels et institutionnels. La culture de l'information devient de plus en plus une culture de la communication ou des hypomnemata selon la définition de Stiegler. La diversité des enjeux institutionnels et obstacles informationnels et médiatiques qui s'avèrent souvent des déformations obligent à penser la reformation de la culture de l'information notamment dans l'optique d‘une transmission intergénérationnelle.

--------------------

MEN : EA3207 – Université Rennes 2 - Haute Bretagne – Université européenne de Bretagne


Diapo de la soutenance :



15 octobre 2009

Ridicules...

logoC'est bien l'ensemble de la presse étrangère qui se gausse (qui se courbe de rire !) devant l'aventure du Prince Jean... Apparemment, les Français sont les seuls à ne pas comprendre ce qui se passent...
Le site de Courrier International est d'une tristesse à mourir ces temps-ci...


11 octobre 2009

Énigme en Saintonge

AVIS AUX HISTORIENS et IENNES

Salles_maison__1000x1504_
Un vieil ami charentais vivant à Lille déblayait une partie plus
ou moins abandonnée de sa vieille maison familiale à Salles-lès-Aulnay [latitude 46.033333, longitude -0.316667] cet été, lorsqu'il découvrit une veste de costume noire dont le tissu de coton avait pas mal gondolé sous l'effet du temps et de l'humidité. Le tissu était de qualité et l'habit avait dû être beau.


De l'une des poches, il extirpa une feuille de papier à peine froissée et très lisible.
La voici.

 

_nigme_en_Saintonge

 

L'en-tête porte la mention "SYNDICAT Communal Agricole de BLANZAY-SUR-BOUTONNE".
Le document est daté du
14 avril 1948
"
Le Président du Syndicat Communal Agricole de Blanzay-sur-Boutonne. Délégué cantonal" s'adresse "à Mr le Président de la C.G.A. de Salles".

Le texte suit :

" Vous êtes prié d'assister à la distribution du carburant et m.m. qui aura lieu à la Mairie d'Aulnay le dimanche 18 avril à 15 heures (légale).
Respectueuses salutations.

[signature]

sous le couvert de Mr le Maire de Salles -"

On remarquera dans notre document la précision concernant l'heure de la distribution : mention de l'heure "légale" par opposition avec l'heure locale, heure agricole dans la France d'après-guerre, heure du soleil comme on dit. En France, l’heure légale (= celle du "temps moyen" à Paris) date de 1891 (loi du 14 mars). Au niveau international, le temps universel est instauré vingt ans après (loi du 9 mars 1911).

cassini

Blanzay-sur-Boutonne (en haut à gauche de cet extrait de la carte dite "de Cassini") est un village du Saintonge, au bord de la Boutonne (affluent de la Charente, (à proximité de Rochefort) qui prend sa source à Chef-Boutonne [= tête de la Boutonne] dans les Deux-Sèvres).
Aulnay (en bas à droite de cet extrait de la carte de Cassini, sous l'appellation 'Aunay'), c'est Aulnay de Saintonges, chef-lieu de canton arrosé par la Brédoire, affluent de la Boutonne.
aulnay_salles_portail
Salles (juste au dessus d'Aunay sur la carte de Cassini), c'est donc Salles-lès-Aulnay, petite village au nord d'Aulnay, à la commune duquel il est rattaché (fusion simple) au début des années 1970 (arrêté préfectoral du 12 décembre 1972, publié au J.O. du 23 janvier 1973). Village connu pour sa magnifique petite église - n'oublions pas que nous sommes sur la route des pèlerins...

Je ne résiste pas au plaisir d'offrir là quelques photos prises à Salles, hors et dans l'église, pour compléter la photo ci-contre extraite du beau site http://www.valsdesaintonge.eu/.

Salles__glise1__1000x1504_

Salles__glise2__1000x1504_

Salles__glise3__1504x1000_


Bref, revenons à notre document, où je vois deux énigmes :

  1. "carburant et m.m."
    _nigme_en_Saintonge_1
    Qu'est-ce que ce "m.m." ?

  2. la signature est pour moi illisible
    _nigme_en_Saintonge_2

Si quelqu'un ou quelqu'une est en mesure de résoudre ces énigmes (au moins la première), je serais fort heureux de voir la solution apparaître en commentaire au présent message... Merci !


Publicité
Publicité
10 octobre 2009

HADOPI à l'Elysée

Question : qui donc a écrit, en août dernier, que

  • Plus que tout autre débat sur la planète, c'est le cas Hadopi qui pose aujourd'hui les questions auxquelles nos sociétés devront répondre demain sur le terrain de la démocratie.

  • Aucune solution technologique ne peut vraiment mettre fin à la copie.

  • L'enjeu est de s'assurer que la vaste diffusion [d'un message, d'une œuvre...] n'étouffe jamais le lien qui l'unit à chacun de ses destinataires. Que la reconnaissance de la source soit partie intégrante de la construction du sens.

  • Notre société doit reconnaître la dette que nous avons tous envers celui qui a la générosité de partager avec nous son témoignage le plus précieux - quel que soit son support. Faire comme si celui-ci n'existait pas reviendrait à briser le sens du partage, qui est au cœur de l'expérience artistique comme de la vie démocratique. Reconnaître le caractère inaliénable d'un témoignage personnel, tel est le sens profond de la réflexion en cours dans Hadopi, qui rayonne bien au-delà de l'industrie du disque, jusqu'au sens de notre vie en commun dans une démocratie.  ?*

Réponse : celui-là même qui, professionnel de l'information, pirate sans vergogne la production d'autrui, pour le compte du garant des Institutions de la République, et ce, alors que la loi Haopi2 est sur les braises (elle sera votée moins d'un mois après!)... Cf. Le Canard enchaîné de ce mercredi 7 octobre.

canard

Nous sommes décidément bien gouvernés ! Non ?
Comme disait Le Monde le 29 août dernier, les lois Hadopi ne sont pas garantes de la démocratie. Fort est de constater que le roi d'Maubeuge et son équipe de courtisans ne sont pas garants du respect de la loi... Car Hadopi2 ou pas, ce qui s'est pratiqué là (on copie, on modifie la mention des droits, on reproduit à grandes échelles), est autrement plus grave que de recopier simplement, sans maquiller la mention des droits. Étrange, non ?

Justice, où es-tu ?


* C'était dans Le monde daté du 22 août 2009, dans un article intitulé "Internet et son potentiel démocratique".


9 octobre 2009

Égalité des citoyens ?

IlreformistaLu dans la news de Courrier International cette semaine :

Par 9 voix contre 6, les magistrats italiens de la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, ont invalidé la loi Alfano votée en 2008. Celle-ci garantissait l'immunité aux quatre plus hautes personnalités de l'Etat le temps de leur mandat. La Cour a estimé qu'elle était contraire au principe d'égalité des citoyens. Désormais, le président du Conseil Silvio Berlusconi pourra être jugé comme un citoyen lambda, et les procédures lancées contre lui, notamment pour faits de corruption, pourront être rouvertes. Furieux, Berlusconi a réagi en accusant les magistrats d'être de gauche. Il s'en est pris en particulier au chef de l'Etat, Giorgio Napolitano, et a répété qu'il irait jusqu'au bout de son mandat.

Comme quoi l'Italie est - malgré l'ami de notre roi d'Maubeuge - une démocratie, une vraie, où l'affairisme ne permet pas d'échapper au principe de l'égalité citoyenne.

Peut-être la France pourrait-elle y réfléchir pour elle-même... Ça nous permettrait de régler le problème que pose l'énorme dissymétrie franchouillarde qui veut que le Président de la République soit un citoyen comme les autres quand ça l'arrange (pour porter plainte par exemple) mais un intouchable quand ça le dérange d'être comme tout le monde (pour être mis en examen). Vive la justice italienne qui sait respecter la devise de la République ... française !

En tout cas, on remarquera, par ailleurs, que l'"anathème gauchiste" n'est pas le propre de la droite française... Souviens-toi, lecteur fidèle, de ce que disait (aboyait, bavait ?) le parti unique de la droite française il n'y a pas si longtemps, en réaction à un engagement collectif citoyen...


8 octobre 2009

Écrire les compétences ?

Cet après-midi, j'étais à Roubaix aux Archives du Monde du Travail (j'avais annoncé ici le symposium dès la mi-juillet) pour co-animer un atelier sur les référentiels (formation et métiers) en Information-Documentation. J'étais le professionnel de l'étape (veille stratégique au CUEEP et membre actif de la délégation régionale ADBS) et un enseignant-chercheur était à mes côtés (Marie Despres-Lonnet).

Pour l'occasion j'ai concocté un schéma à partir des cinq groupes de compétences exposées dans l'EuroRéférentiel, un pdf qu'il convient d'imprimer en A3, si jamais on veut l'imprimer... Une version html existe, qui permet d'aller sur chaque item du référentiel (liens profonds vers le site de l'ADBS).
Voilà pour l'outillage que j'ai apporté au débat.

Côté questionnement - qui fut riche -, je ne retiendrai que ceci : si la compétence est bien quelque chose qui, complexe fait de savoirs, savoir-faire et savoir-être entremêlés et en situation, est "porté" par la personne, alors le référentiel n'est que l'émiettement abstrait de cette réalité. Du coup, l'idée même, l'expression de "référentiel de compétences" est quasiment de l'ordre de l'oxymore. D'un côté le geste professionnel, lourd de la technicité mais aussi de l'histoire présente et passée et du projet de l'individu qui l'accomplit ; de l'autre un décompte, une mise à plat désincarnée ne jouant que sur des relations théoriques entre des descriptions.
De fait, notre référentiel ne regroupe pas les compétences de telle ou tel documentaliste. Il est bien un cadre dans lequel on peut trouver de quoi pointer ces compétences personnelles. Aucun professionnel de l'information-documentation n'aura la prétention de définir son profil de poste en mobilisant l'ensemble de ces 32 compétences (sans compter les "autres savoirs" non dénombrés)... Le référentiel comme jeu de Lego™ le plus complet possible pour fabriquer un assemblage personnalisé avec seulement une partie des éléments...
Et encore n'ai-je pas évoqué la question de la mise en niveaux, qui ne saurait être égale pour l'ensemble des compétences mobilisées... Ni celle des "aptitudes" ou savoir-être, ce qui est intimement déterminé par la complexion individuelle du professionnel, ce dont on a coutume de dire que c'est ce qui reste quand on a enlevé la technicité (?)...

Autre chose : l'"autres savoirs" (le cinquième groupe) n'est pas sans m'interpeler. La dénomination en creux m'apparaît comme relativement négative ou comme une espèce d'angle mort, un peu comme les "généralités" de la Dewey, alors que le contenu de ce groupe apparaît au contraire comme excessivement positif et positivement chargé. Peut-être faudrait-il modifier cette dénomination : l'altérité plurielle est bien trop ouverte. Déjà "savoirs complémentaires" me plaît davantage. Encore faudra-t-il aller plus loin en reconnaissant à ces savoirs un rôle particulier dans cet ensemble, un rôle de mise en relief des savoir-faire techniques dans la réalité même de leur exercice concret, un rôle de structuration intellectuelle (plurielle) de l'ensemble. N'est-ce pas là que l'université a quelque chose de spécifique à apporter ?


7 octobre 2009

Cœli et Terra recrute...

... pour ses différentes productions 2010.

  • Baroque

Bach (Der Geist hilft) – Schütz, Schein (motets)logo_Coeli_2_8
Production en cours
Le grand souffle et la virtuosité éblouissante de Bach, les audaces harmoniques du baroque allemand naissant….
Travail sur les WE des 10-11 Octobre - 7-8 Novembre - 21-22 Novembre 2009 (Horaires : samedi 17-22h ; dimanche 9h30 – 13h)
Répétitions à St Joseph (Roubaix)
Concerts : 22 novembre (Roubaix) – 29 novembre 2009 (Courtrai)
Toutes voix : soprano – mezzo – alto – contre-ténor – ténor – baryton – basse
Effectif : 12 à 24 selon les œuvres.

 

  • « A l’orée du 20ème »

R. Strauss – Verdi - Rachmaninov
La très grande polyphonie a cappella… L’immense espace sonore de deux somptueux R. Strauss à 16 voix : Der Abend et Hymne, l’intensité de Verdi à l’âge d’or du lyrisme, toute la Russie orthodoxe restituée par un génie : Rachmaninov…
Travail sur les WE des 5-6 Décembre 2009 - 16-17 Janvier - 30-31 Janvier - 27-28 Février  2010  (Horaires : samedi 17-22h ; dimanche 9h30 – 13h) 
Répétitions à St Joseph (Roubaix)
Toutes voix : soprano – mezzo – alto – contre-ténor – ténor – baryton – basse
Effectif : 16 à 32 selon les œuvres.

 

  • Production franco-flamande

Jakob Obrecht - Josquin
Les débuts du lyrisme il y a cinq siècles. Les mondes méconnus de Obrecht (Salve sancta facies/Homo quidam, Salve Regina, Missa « Sub tuum presidium », extraits) et de Josquin (motets, messe La sol fa ré mi, extraits)
Pour voix d’hommes, voix de femmes et tutti mixte.
Travail sur les WE des  20-21 Mars - 24-25 Avril  - 8-9 Mai - 29-30 Mai 2010   (Horaires : samedi 17-22h ; dimanche 9h30 – 13h) 
Répétitions à St Joseph (Roubaix)
Toutes voix : soprano – mezzo – alto – contre-ténor – ténor – baryton – basse
Effectif : 12 à 24 selon les œuvres.

 

Contact pour renseignements et auditions : bourbon.maurice@free.fr


7 octobre 2009

L'homme serait une chose...

Navrants, ces propos de ceux qui ont les clés de l'État, propos qui indique on ne peut plus clairement clairement ce qu'est l'homme dans l'idéologie néolibérale qui est la leur.

L'autre jour, à la radio, j'entends Brice de Neuilly parler de "stock de détenus", comme si la qualité de détenu rabaissait l'homme à n'être qu'une chose, voire une marchandise (usage économique du terme 'stock', usage majoritaire) ou un animal (usage biologique du terme, minoritaire). L'homme est ici compté comme on compte des boîtes de petits pois dans l'entrepôt d'une grande surface, ou des bottes de carottes dans la réserve du marchand de primeurs...

Aujourd'hui, je lis sur le site Miroir social, qu'on a entendu un haut représentant de l'État "déclarer à propos de la réforme de la Fonction publique et des nouvelles approches "managériales" qu'un fonctionnaire "ça doit tenir dans 12m2 ; c'est comme le brodequin du Moyen-Âge, je  suis parfaitement déterminé à le régler à la bonne taille.""

Alors là, c'est le pompon ! Un haut fonctionnaire qui avoue :

  1. que les fonctionnaires doivent être lotis comme des lapins, chacun son clapier, pas trop grand pour stériliser les pulsions de liberté (de mouvement, c'est-à-dire de pensée)

  2. que le travail, dans la fonction publique, est une torture particulière ; on savait que le travail en général était d'abord une entrave, mais là, s'agissant du travail au service de l'État, on franchit un cran supplémentaire dans la précision : il s'agit d'un supplice tout particulier, celui qu'on appelait "la torture des brodequins" (eh oui, c'est au pluriel, Monsieur le tortionnaire !), pour faire avouer en broyant les os des jambes ; on comprends dès lors que, les os broyés, le fonctionnaire n'ait pas vraiment besoin de place pour "travailler" : plutôt que 12m2, je verrais bien juste la place qu'une civière occupe au sol, non ?

Conclusion, l'humain est une chose, et, quand il veut être un homme ou une femme au service de l'État, ce dernier rêve de le ou la confiner en lapin(e) empêché(e) de bouger.
Joli spectacle, non ?


Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 261 327
Publicité