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BRICH59
31 mai 2008

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Fantastiquement éblouissante
Amoureusement naïf
Benoîtement nerveux
Incommensurablement extrême
Extrêmement incommensurable
Nerveusement benoît
Naïvement amoureux
Eblouissamment fantastique


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30 mai 2008

De la dérogation comme règle...

Ils sont magnifiques ! L'ultralibéralisme a de ses expressions !

Si j'ai bien compris la tactique des "godillots/faire-valoir", la règle s'agissant du temps de travail, c'est 35h - sauf que la règle supérieure est qu'on y peut déroger.
La rhétorique ultralibérale se prend les pieds dans le tapis ! Et toutes les "justifications" ne sont que poudre aux yeux. J'ai entendu hier ce pauvre Devedjian bafouiller comme il pouvait, l'argument final pour justifier la dérogation comme règle consistant à dire : quand les parlementaires de l'UMP acquiessent à tout ce que propose le gouvernement, vous (les journalistes) dites qu'ils forment un parti de godillots, alors laissez-les dépasser les souhaits du gouvernement etc. taratata !

Bel argument en réalité : pour justifier quelque chose, on change de sujet ! De la rhétorique de bas étage, je vous dis !
Et quand bien même on se laisserait entraîner sur cet autre sujet, il suffira de réfléchir un tantinet pour comprendre que, dans le pire des cas, la tactique peut consister à paraître autonome dans la revendication ultralibéral et "déréglementationniste" pour deux excellentes raisons :

  1. pousser l'avantage vers l'ultra (tactique diplomatique bien connue qui consiste à demander beaucoup plus pour avoir un peu plus) ;

  2. faire paraître le gouvernement ultralibéral comme protecteur social (tactique d'agitation d'épouvantail pour faire passer l'amère pillule, du style "si t'avales pas ce truc dégueu tu seras très malade").

Bref on comprend mieux pourquoi l'activiste d'extrême droite des années 60/70 aujourd'hui baron UMP accepte d'avoir l'air d'un pauvre bafouilleur. La justice ultralibérale y a quelque chose à gagner !


29 mai 2008

Bombes à sous-munitions (BASM)

La conférence de Dublin a réuni 111 pays sur un projet de traité visant à interdire les Bombes à sous-munitions (BASM) dans le monde.

Le terme "armes à sous-munitions" désigne une munition classique conçue pour disperser ou libérer des sous-munitions explosives dont chacune pèse moins de 20 kilos. Les BASM se présentent comme des conteneurs qui s'ouvrent lors de leur largage et répandent jusqu'à plusieurs centaines de mini-bombes sur la zone visée.
Entre 5% et 30% n'explosent pas à l'impact au sol et menacent dès lors les populations des pays "pollués" comme le Laos, la Bosnie, l'Irak, l'Afghanistan ou le Liban. Les civils représentent 85% des victimes d'accidents par mine ou munition explosées et les enfants 23%, selon Handicap International.

Quielques grands pays producteurs de matériel à tuer comme les États-Unis, la Chine, la Russie, l'Inde, le Pakistan et Israël. C'est l'AFP qui le dit [DUBLIN (AFP) - 29/05/2008 05h48]. Mais la noble agence de presse ne dit pas si les représentants de ces grands pays démocratiques avaient vraiment autre chose de plus important à faire...


25 mai 2008

JO PÉKIN 2008 : quelle médaille pour les droits humains ?

« Quand la Chine a été choisie pour accueillir les Jeux Olympiques, les autorités du pays ont promis d'améliorer la situation des droits humains. Or, à l'heure où la flamme olympique s'approche de la Chine, de graves préoccupations subsistent. »

Irène Khan, Secrétaire générale d'Amnesty International

[tract à télécharger]

  • Vendredi 13 juin à 20h30 au Majestic (rue de Béthune à Lille)

Projection du film Train de nuit de Diao Yi Nan, suivi d'un débat animé par Marie Holzman, sinologue, enseignante à Paris7, traductrice, présidente de Solidarité Chine, association créée en 1989 au lendemain du massacre de Tian An Man

  • Samedi 14 juin à partir de 14h, place de la République, parvis des droits de l'homme

stands, interventions de spécialistes de la Chine, théâtre, animations, expositions, documentation, pétitions, vente de livres...

  • Samedi 5 juillet à 16h à L'Odyssée (Médiathèque de Lomme, 794 av. de Dunkerque)

Projection du film Still Life de Jia Zhang Ke, suivi d'un débat

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24 mai 2008

Fatigué

Fatigué
Abîmé
Bête à souhait
Incapable
Ereinté
Nucléarisé
Noyauté
Ecervelé


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23 mai 2008

Faire de la formation professionnelle un levier réel et effectif de l'insertion

"Faire de la formation professionnelle un levier réel et effectif de l'insertion", en construisant "une offre adaptée aux besoins des publics les plus éloignés de l'emploi", c'est l'une des préconisations du rapport général sur le Grenelle de l'Insertion que l'AEF s'est procuré dans sa version "de travail", nous explique l'excellente agence d'information AEF [Dépêche n°96543 (Emmanuelle Parra-Ponce), Paris, Jeudi 22 mai 2008].

L'idéologie de la formation professionnelle continue (FPC) retombe ainsi allègrement dans les eaux troubles de ses fonts baptismaux ! En a-t-elle seulement jamais émergé ? Dès 1970/1971, en effet, la FPC est écartelée entre deux finalités : fournir de la main-d'œuvre "adaptée" aux besoins de l'industrie et des services d'une part, augmenter l'autonomie intellectuelle et culturelle des citoyens d'autre part. Le seul projet concret et multiple où ces deux finalités tentent la conciliation est, à mon humble connaissance, la vie tout entière de Bertrand Schwartz - que la Région Nord-Pas de Calais a célébré il y a peu. Infatigable Bertrand qui accompagne le Synami-CFDT dans une action avec les missions locales.

Bref, que de bonnes intentions ! Construire "une offre [de formation] adaptée aux besoins des publics les plus éloignés de l'emploi" ! Pensez donc ! Qui peut nier l'intérêt d'une telle construction ?

Moi.
Ne serait-ce que parce qu'un tel projet est là pour masquer des questions plus fondamentales, des questions qui parlent de ce qui, en dernière instance comme on disait autrefois, explique les dysfonctionnements perpétuels de la machine sociale d'un capitalisme à l'idéologie surannée mais toujours en service !

Je ne suis sûr que d'une chose, concernant la relation (introuvable ?) entre formation et emploi : la formation ne crée que des emplois de ... formateurs. Pour le reste, décalons le regard et posons-nous les bonnes questions !

Si les gens sont au chômage, ce n'est pas parce qu'ils sont paresseux ou intellectuellement déficients ! Si les gens sont au chômage, c'est parce que le capitalisme ne crée pas suffisamment d'emplois. Et si le capitalisme ne crée pas suffisamment d'emplois, c'est parce qu'ils exigent que tout emploi "rapporte" du bénéfice sonnant et trébuchant. Ils appellent ça la culture du résultat, d'où est exclu la prise en compte des aspects sociaux et culturels de la vie. Moi je préfère appeler ça la culture de la marchandisation intégrale, de la monétarisation totale, effet et cause en même temps du totalitarisme des riches. Nous ne sommes pas en démocratie, nous ne l'avons jamais été ! Nous sommes sous le régime de la ploutocratie.

La ploutocratie est mondiale, alors que les démocraties sont locales. Disproportion absolue, plus récente que le phénomène de la ploutocratie lui-même.
Quoique, à bien regarder...

Bref, la question fondamentale est bien celle de la répartition des richesses. La FPC, là dedans, fait figure de figurante, pour amuser voire, dans le meilleur des cas, pour occuper les politiques et les petites gens que nous sommes. Un leurre dont la fonction idéologique est d'une évidence criante.

Efficacité de la FPC ou pas, le plein emploi est plouto-incompatible. Et la démagogie d'un Roi d'Maubeuge, ni, hélas, la qualité des analyses d'un Laurent Cordonnier par exemple, n'y peuvent rien. Encore moins le Grenelle de l'insertion !


22 mai 2008

Compétences informationnelles et enseignement supérieur

C'était avant-hier, 20 mai, à Gembloux (Belgique), à l'espace L.Senghor de la FUSAGx (Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux). Les deux compères Paul Thirion (ULg, président de la commission « Bibliothèques » du CIUF) et Bernard Pochet (FUSAGx, président de l'asbl EduDOC) avaient organisé cette journée d'études pour restituer les résultats de leur enquête sur les compétences informationnels des étudiants primo-arrivants dans l'enseignement supérieur. Ce fut l'objet de la première partie de la matinée. Ensuite, divers intervenants vinrent présenter des expériences de formation et d'évaluation des fameuses compétences informationnelles, à différents niveaux et dans différentes spécialités d'études supérieures. Je me permets de proposer ici le document remis aux participants, qui présente les communications - toutes plus captivantes les unes que les autres ! Le feu sacré couvait sous les mots des intervenants et je suis encore sous le choc du discours de Françoise Pasleau !
On notera que, si les dispositifs pédagogiques mis en place ont été abondamment présentés, la carte des compétences informationnelles, elle, semblait ne devoir faire l'objet d'aucune mise au point préalable, comme si le consensus était optimal sur le sujet...

J'ai beau être frontalier, je connais très mal le système d'éducation belge ! Je fus par exemple très surpris de réaliser qu'au pays du grand Otlet les documentalistes du secteur de l'enseignement (public et privé) n'ont pas de statut spécifiquement pédagogique... Notre CAPES n'est pas allé outre-Quiévrechain ! Que faut-il en penser ? Après le coup de gueule de Saamarande et avant les modifications substantielles qui risquent de subir le dispositif français de certification pédagogique...


21 mai 2008

Forum mondial Apprendre tout au long de la vie

L’objectif du premier Forum mondial sur l'éducation et la formation tout au long de la vie (qui se déroulera à Paris, en octobre 2008) est de faire le point sur l’éducation et la formation tout au long de la vie, douze ans après le rapport Delors d’avril 1996 (L’éducation, un trésor est caché dedans), sur les avancées des systèmes d’éducation, de formation et d’apprentissages tout au long de la vie sous toutes leurs formes, ainsi que sur les pratiques innovantes développées dans tous les endroits du monde. Il s’agit aussi d’analyser des effets multiples de la mondialisation sur l’éducation et la formation tout au long de la vie, de marier l’efficacité économique et l’ambition sociale et de tracer des perspectives communes.

Trois groupes d'ateliers sont prévus ["Individualisation, personnalisation et prescription en éducation et formation" / "Apprentissages formels, non informels et informels et choix de société" / "L'éducation et la formation en recherche de pertinence"], chaque groupe d'ateliers devant être décliné selon trois points de vue [Politiques publiques / Stratégies d'entreprises / Dynamiques individuelles et collectives]. Tout est sur le site consacré au forum (d'où je tire ces informations) et un blog est d'ores et déjà ouvert. À suivre...


18 mai 2008

Culture numérique & diplômes

Florence écrit

Voilà plusieurs billets qui mettent en avant ce shéma que je trouve assez peu lisible !
Mais l'essentiel n'est pas là :
La culture numèrique ne se résume pas à l'obtention on non d'un diplôme...heureusement d'ailleurs, sinon le web n'aurait jamais connu le développement qu'on lui connait !

C'est vrai que la lisibilité de ce schéma n'est pas immédiate! En fait, il faut le comprendre en deux temps.

  1. Tout d'abord, la partie haute du schéma (partie descendante) tente de comprendre ce qu'on entend par "culture numérique", à grands traits. J'ai toujours été effrayé par la propension de nombre d'entre nous à proférer des mots ou des expressions, tout en faisant comme si leur signification allait de soi. Quand je dis signification, je veux dire ce à quoi concrètement les mots ou expressions renvoient. Pour lutter contre la tentation de faire de la "culture numérique" un fourre-tout trop commode, la partie descendante du schéma, donc, tente de pointer les différents éléments qui la constituent.

  2. Ensuite la partie basse du schéma (partie montante) reprend les éléments des différents référentiels de certification de compétences prétendument liées à la "culture numérique" (B2i, etc.) et tentent de les connecter aux éléments de la culture numérique...

Bien sûr, ce schéma, dans sa globalité, ne prétend pas limiter la question de la culture numérique à un problème de diplôme. Il n'a jamais été question de cela. Seulement le schéma fait partie des éléments d'une réflexion conduite au sein d'un organisme public de formation. La globalité du schéma se comprend dans cette utilité-là, pas de façon absolue pour caractériser la culture numérique - dont la nature et l'identité pose justement question...
Ceci dit, Florence a raison : la "certificabilité" de la culture numérique pose toute une série de questions, non seulement en termes de "contenu", mais peut-être surtout en termes de comportements sociaux notamment.


17 mai 2008

Fatigué de n'avoir jamais pu

Fatigué de n'avoir jamais pu
Approcher ton âme, je m'use
Bêtement au sentiment râpeux,
Inconscient de l'éminent danger
Embusqué là,
Niant le risque,
Niant la chance,
Embarqué malgré moi.


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