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BRICH59
11 avril 2008

croissance, partage & croyance

Moi, je trouve qu'ils sont bien ces lycéens ! Ils font montre d'un sens social que les plus de ... ans ne semblent pas connaître !
Il étaient 40.000 à défiler dans les rues de Paris hier après-midi pour protester contre les suppressions de postes dans les lycées. La tonalité de leur revendication sociale globale était lisible sur une banderole qui disait

On préfère travailler tous que travailler plus.

C'est bien ça la question sociale, c'est la question du partage.
C'est-à-dire, en dernière instance dans ce monde libéral où nous sommes contraints de vivre, l'équation à deux termes : solidarité vs propriété.
Poser la question en d'autres termes est une arnaque idéologique.

Ceci dit, on ne dira pas que notre gouvernement ne sait pas partager : l'État projette de subventionner significativement l'enseignement catholique, au moment où il se "désubventionne" lui-même en supprimant 11 000 postes d'enseignants laïcs. Moi, je dis que la République peut être fière de savoir se sacrifier pour les autres ! Lisez la contribution d'Henri Pena-Ruiz parue dans Libé de mercredi 9 avril.


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11 avril 2008

91 000 $, 15 000 €, excuses, punition et cachoteries...

PHOTOGRAPHIE: Une photo déshabillée de Carla Bruni vendue 91 000$
La photo de Carla Bruni-Sarkozy nue (cliché en noir et blanc du photographe Michel Comte), proposée lors d'une vente aux enchères organisées par la maison Christie’s, a trouvé acquéreur pour 91 000 dollars.
Formidable ! La France le vaut bien !

L'acquéreur est chinois.
Formidable ! La question du Tibet, la question du Darfour et les autres sino-questions sont en passe d'être réglées !

Non ? Ah bon ?
C'est autre chose alors ?

Ça, par exemple ?

20_du20080411

Photo reprise du quotidien gratuit et en ligne 20 minutes. Montage de photos prises à l'occasion de la réception d'un hôte officiel ce 10 mars 2008... Pour un article qui nous apprend, entre autres choses de la plus haute importance, que "Dior, Carla et Nicolas Sarkozy adorent", qu'une robe comme celles qui sont sur la photo, ça coûte environ 15 000 €, soit plus d'une année de labeur d'un smicard - y compris les heures supplémentaires. Ce qui me fait penser au désolant mais attendu spectacle d'un gouvernement minable qui s'en prend ad hominem à ceux qui ose dire que leur politique ne fonctionne même pas ("affaire" Didier Migaud à l'Assemblée Nationale)...

Vous, je ne sais pas, mais moi, je pense qu'on est dans une phase de civilisation décadente.

Bah ! Le principal, c'est que Nathalie Kosciusko-Morizet ait présenté et réitéré ses excuses publiquement pour avoir dénoncé publiquement mais une seule fois la lâcheté des gouvernants et des élus-godillots qui font carpette devant les pouvoirs financiers, au détriment de la santé publique ! En plus elle a été puni de sortie au Japon ! L'État est vraiment bien géré ! Même très bien : toute cette histoire de dénonciation de lâches et de repentance publique a occulté le vrai problème : les  véritables dangers sanitaires, environnementaux et démocratiques que la loi OGM fait courir à notre pays.


10 avril 2008

inégalité devant l'information ...

On dit de plus en plus que nous ne sommes pas égaux devant l'information. Voyez le sujet STD du CAPES/CAFEP externe de documentation de cette année, tendu par la problématique des risques informationnels...

Les professionnels de l'information et de la documentation sont d'autant plus sensibles à ce constat que, d'une part, ils sont confrontés quotidiennement au risque de "mésinformation" voire de désinformation et que, d'autre part, une partie non négligeable de leur mission, quand ils travaillent dans le secteur éducatif, ressort d'une pédagogie de l'information - où il s'agit d'aiguiser le regard critique.
La "veille" - qui semble née avec les TIC - apparaît alors (?) comme la posture miracle, qui permettra de résoudre cette inéquation fondamentale entre information et citoyenneté, "risque informationnel" fondamental.

Mais en fait, à bien y regarder et à jeter un œil tout autour de nous et tout du long de l'histoire de l'humanité, c'est bien un phénomène constant. Platon déjà rudoyait les sophistes et autres politico-militaires dont le verbe était l'arme redoutablement efficace pour parvenir et se maintenir au pouvoir. Homère, avant Platon, exacerbait l'intelligence habile dans la ruse extrême, celle qui fait accepter par l'autre la promesse de sa propre disparition, promesse non énoncée bien sûr puisque la négociation ne fonctionne qu'avec la rétention de l'information, promesse cachée dans le cadeau trop magnifique, trop attendu.
Nous avons tous notre cheval de Troie.
À croire que nous le méritons tous.
Collectivement.

...

Ce qui n'est pas une raison - bien au contraire - pour nier la valeur fondamentale que représente la liberté d'expression - qui n'est que peu de chose sans la liberté de s'informer, sans la capacité à ne pas se faire gruger par l'information. Ne condamnons pas la démocratie sous prétexte que, in fine, "en dernière instance" comme disait l'autre, elle n'est qu'un mixte d'oligarchie et de ploutocratie - la France d'aujourd'hui en proposant un excellent exemple.

Car les documentalistes sont là !
Le documentaliste comme anti-TF1,
comme anti-illusionniste, fatalement.
L'anti-documentaliste-type, c'est ce bon Patrick Le Lay qui prenait possession du cerveau des gens, c'est ce bon Sarkozy qui s'agite et pérore tant et plus que les gens finissent par en faire l'homme de la situation sans avoir rien analysé (compris) de ce qu'il a dit et de ce qu'il a déjà fait.

Mais aussi le documentaliste comme sentinelle langagière, vigile politique, vigie du grand bateau de la démocratie, alertant sur les manipulations rhétoriques qui soufflent dans l'air du temps et autorisent que les gens, les gens "d'en bas", se choisissent un "d'en haut" qui ...


7 avril 2008

au fond de la terre, au fond de la mine : souvenirs des colonies

Curieux ! Personne, à ma connaissance, n'a fait de rapprochement entre la profanation sacrilège répétée de Notre Dame de Lorette et, dans le même département du Pas de Calais, le mépris souverain que l'autorité économique des Houillères afficha à l'endroit des travailleurs marocains et algériens lors de la fermeture des mines du bassin lensois, mépris enfin reconnu par l'autorité judiciaire, ici représentée par la HALDE.

Moi, le parallèle, je le fais sans hésiter. D'un côté, les colonisés qu'on est allé chercher chez eux pour défendre la Patrie qu'on leur imposait ; de l'autre, les hommes en bonne forme physique qu'on est allé chercher chez eux pour vider les veines noires de la terre, leur ayant fait miroiter le paradis économique et social.

Quelle différence au fond ?

La discrimination appelle la discrimination.

Pour la réparation, ce sera une autre histoire, un autre enchaînement.
Qu'une institution se fasse taper sur les doigts est une chose - déjà un grand résultat.
Que tous les citoyens, comme une seule entité, mettent le "respect obligé" dans le magasin de leurs comportement en est sûrement une autre - pas gagnée !


7 avril 2008

pollueur et agressif

C'est bien ce que j'ai toujours imaginé : le commerce, nerf du libéralisme, ne fonctionne pas sans agressivité. Le principe du commerce est de faire du profit lors d'un échange marchandise ou service contre finance. S'il y a nécessité de profit, il y a, comme par définition, inégalité dans l'échange. En gros comme en détail - et en règle générale -, l'acheteur paye toujours plus qu'il ne devrait si on s'en tenait à la "valeur" de ce qu'il achète... Vaste débat. C'est quoi la "valeur" ? Comment ça se calcule ? Pourquoi est-ce l'inverse quand on vend sa force de travail ? [ajout du 8 avril : peut-être tout simplement parce qu'on ne vend pas sa force de travail, on achète le droit à un salaire - tout étant dans le sens du rapport (de force) offre/demande] Etc.
Reste que j'ai l'intime conviction que le fond de mon intuition est correct.

Qui plus est dans le secteur immobilier où les "marges de profit" sont énormes - ne serait-ce parce que le commerçant peut faire fonctionner son savoir-faire sur deux victimes à la fois. Je ne vous dis pas l'enjeu. Du coup un agent immobilier est quelqu'un de très très courtois, style Kaa, le serpent du Livre de la jungle quand il hypnotise sa prochaine proie... Très courtois, sauf que, quand on fait savoir ce qu'on pense d'eux et de leurs pratiques, ils deviennent très très grossiers.

ZorroExemple récent : le défenseur [?] d'une société immobilière - il s'y fait appeler Zorro !- a "répondu" à mon billet de l'autre jour (c'était le 19 mars) par un commentaire que je vous livre ici tel quel :

et toi tu en as pas marre de polluer le Web avec des blog à la con.......
ARCADIM - email : zorro@arcadim.com - http://www.arcadim.com

On appréciera le style de cette éructation langagière. J'aurais pu la laisser passer dans la rubrique des commentaires. Je préfère la valoriser dans un billet, un vrai ! Histoire de rappeler à ce Zorro-là que le Zorro de L.A. défendait la cause des pauvres gens, lui !


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6 avril 2008

Mais que fessée !

Décidément, ces gens de la presse ne sont pas gentils avec le Roi d'Maubeuge!
Après le Nouvel Obs, c'est au tour du Monde d'être méchant !
Ce quotidien de gauchiste aurait déformé les propos de la sous-ministre Yade, juste pour embêter le bon Roi et son chambellan des affaires hors Maubeuge - qui n'a pas tardé à réagir ! Qui donc va se faire botter le train ?
J'attends la leçon de déontologie journalistique ! Dans les colonnes du Nouvel Obs ?


4 avril 2008

Histoire de logo...

Clique sur l'image pour télécharger un petit pps évocateur...

commentonfait



3 avril 2008

Bruxelles a les portugaises ensablées...

Après la surdité ultralibérale au refus populaire français du libéralisme européen, voici l'autisme des eurocrates libéraux !

EUROPE : « DEBATE EUROPE » - LA PAROLE AUX CITOYENS
La Commission européenne souhaite accroître la participation des citoyens au processus de prise de décision de l'Union

lit-on dans les sphères européennes !DebateEurope Je trouve ça vraiment très fort ! Du style : "nous les forcerons à être libres" (entendu au début des années soixante-dix dans la bouche d'une prof de la Sorbonne qui réagissait à des mouvements étudiants) - en clair : contraignons-le, ils comprendront plus tard qu'on avait raison de la contraindre ! En gros la technique, vieille comme le monde, de l'infantilisation idéologique.

C'est d'autant plus très fort de la part des eurocrates libéraux que la posture populaire française de refus est intégrée au attendu de ce dispositif : puisqu'il n'y a pas eu de plan B, voici le plan D...
Lis donc, camarade, ce qu'on trouve sur la page d'accueil du site mis en place pour ce plan D :

Aidez-nous à façonner l'avenir de l'Europe ! Participez aux débats et donnez-nous votre avis sur les enjeux auxquels l'Europe est aujourd'hui confrontée.
Pensez-vous que l'Europe va dans la bonne direction ? Pensez-vous que les institutions sont utiles dans les domaines importants ? Pensez-vous qu'elles interviennent trop dans des domaines secondaires et pas assez dans d'autres, comme l'emploi et la protection des consommateurs ? Que pensez-vous du débat sur le changement climatique ?
Où doivent s'arrêter les frontières de l'Europe ? Ne laissez pas passer l'occasion de donner votre avis sur la voie à suivre !

Sûr ! On n'a pas voulu tenir compte de mon avis en mai 2005, et je le donnerais maintenant, contraint, du coup, de laisser croire que je valide la démarche ? Je crois que les eurocrates prennent les gens pour des couillon(ne)s !


2 avril 2008

Maîtrise élyséenne du risque informationnel...

J'espère que Canal+ ne m'en voudra pas, ni la personne qui signe "the web claviste" et dont je reproduis ici la réaction à l'information faisant part de la nomination de Nicolas Princen comme conseiller élyséen. Sans commentaire de ma part - sauf à faire remarquer que, si je me souviens bien, l'État Français pratique le filtrage automatique de l'information qui coule dans les nervures de la toile, de la même façon que ...  la Chine [?].

Je m’enflamme peut-être un peu vite mais pour moi il est indéniable que la liberté d’opinion (d’expression et de pensée) est en danger. La mise en place "d’un conseiller en charge de la surveillance de l’Internet" est une chose (au passage à Pékin ça porte le nom de "Bureau de gestion de l’information sur Internet " ils sont juste beaucoup plus nombreux... et plus faux-c... sur les termes) mais ce qui m’interpelle tout autant, parce que dans la même idée visiblement, c’est un des sujet du capes de documentation de cette année.
"Commentaire critique : en vous appuyant sur le texte de Pascal Robert, vous analyserez les enjeux liés à la veille documentaire dans le contexte d'un fort développement du risque informationnel. Cette analyse ne doit pas se limiter au contexte scolaire, mais au contraire se situer dans une perspective liée aux métiers de l'information." Plus loin dans le sujet il est également question d'un "dispositif institutionnel de protection du risque informationnel"
Le risque informationnel ? Késako ? Des spécialistes de la communication le définissent de la manière suivante : "c'est la manifestation d’une information, avérée ou non, susceptible de modifier ou d’influencer l’image, le comportement ou la stratégie d’un acteur."
Je me trompe ou c'est exactement la mission de Nicolas Princen : prévenir les risques informationnels
[c'est moi qui met en gras!]... ou du moins traquer les risques informationnels afin de les contrecarrer le plus rapidement possible et faire taire les « on dit » avérés ou non d’ailleurs !
À ce sujet, je viens de lire un cours de communication publié en ligne qui explique comment détecter en 4 phases le risque informationnel. Pour vous donner une idée de ce qui nous attends, nous internautes je vous donne les grandes lignes du document :

  1. trouver les failles = analyse des flux informationnels, identification et évaluation des failles informationnelles

  2. évaluer les menaces = caractérisation du risque (nature, origine, conséquences, contrôlabilité,…)

  3. trouver des parades = élaboration des contre-mesures, anticiper et réagir aux attaques

  4. exterminer (euh ça c’est moi qui le dit :-) = analyser les rumeurs, émettre des messages d’alerte, pister les menaces…et sanctionner ?

Personnellement ça me fait peur et c'est encore plus effrayant de penser que jusque dans nos écoles on préfère "censurer les informations" (faire de la veille documentaire, utiliser des logiciels de recherche spécifiques) plutôt qu'apprendre aux enfants à évaluer la pertinence des infos que l'on trouve sur le net...
Ecrit par : the web claviste | 20.03.2008


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