caricatures et tyrannies
Un tyran, ça soigne son image. Normal.
Le culte de la "personnalité" est à ce prix.
Sauf qu'on est en démocratie.
Formellement, du moins.
C'est la fonction politique qui compte,
pas l'individu qui l'occupe.
Normalement, du moins.
Il y a bien un biais :
assimiler purement et simplement la fonction et l'individu.
C'est le pied de la tyrannie contre la porte de la démocratie.
Qu'un syndicat important juge que ses adhérents sont grugés par l'autorité politique suprême,
c'est son droit le plus strict.
C'est même son devoir de veiller à ce qu'ils ne soient grugés
par personne.
Déjà qu'ils sont pas très riches,
si en plus on leur pique le peu qu'ils avaient !
Quand je dis "gruger", je suis faible dans l'expression.
Si je me laissais aller à davantage de poésie,
je dirais tout cru qu'ils se font baiser...
Que peut un doigt d'honneur contre ça ?
Sauf à être intégriste jusqu'au ridicule,
on ne peut que sourire en se disant non pas
"ils l'ont dans le ..."
mais "tiens, ça y est ! Ils commencent à comprendre !"
Allez les jeunes, on se bouge !
On ne se laisse pas manger tout cru par Saint Fric,
l'ange déchu, le diable qui les habite !
...
J'arrête : sinon je risque d'être accusé d'incitation à la rébellion !