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BRICH59
17 février 2006

de la part de Juliette...

adbs_nord_picardieL’ADBS Nord Picardie propose depuis environ 6 mois une newsletter de veille emploi régionale, à destination des adhérents de l’ADBS.
Cette lettre est envoyée ponctuellement, en fonction des offres reçues par l’ADBS et/ou collectées sur différents supports de diffusion d’offres d’emploi.
Pour en bénéficier, il suffit de s’inscrire auprès de Juliette Taisne Tilly (juliette.taisne@icl-lille.fr), commission emploi de l’ADBS Nord Picardie, et de préciser son numéro d’adhérent et l’adresse électronique à laquelle sera reçue la newsletter.

Pour plus d’information, consulter
le site web de la délégation Nord-Picardie.

adbs_nord_picardie2

Cordialement,
Juliette Taisne Tilly


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16 février 2006

"La dernière heure" de Johnny

Terrible nouvelle pour Johnny, fils de belge !

Tous les journaux gratuits s'en font l'écho.

20 minutes est très distant :

20_060216p25

LillePlus nous fait un peu rire.

Mais le coup de la frite quand ça fume belge, c'est réchauffé !

lilleplus060216p4

Quant à Métro, je trouve qu'ils sont bons : je ne sais pas s'ils l'ont voulu, mais la mise en page est excellente ! Dans la série "les rapprochements terribles " :

m_tro060216p2

No comment !


15 février 2006

débauche et bénéfice

m_tro060215p6Orange va très bien. Merci !

La preuve ?

Orange va réduire ses effectifs.

Il suffit de lire les journaux aujourd'hui... les gratuits (ici 20' et Métro) et les pas gratuits... Cliquez donc sur les images ci-contre pour lire. C'est très instructif !

20_060215p10Il y a quelques années, j'ai compris que, dans la logique libérale capitalistique, "dégraisser" ses effectifs était un signe de bonne santé d'une entreprise. Et qu'une entreprise en bonne santé attire le boursier qui, voulant ainsi s'enrichir personnellement, enrichit l'entreprise... enfin pas l'entreprise mais ses propriétaires ou ses gérants...

Sauf que je n'admets toujours pas que la bonne santé d'une entreprise se retourne contre ceux qui y produisent la "valeur".

Sauf que j'ai du mal à comprendre que personne ne réagisse à cette contradiction flagrante entre le bonheur du capital et le bien-être du travailleur !

Qui va me convaincre ?


14 février 2006

Promoting entrepreneurial mindsets...

Ce matin en arrivant au boulot, j'ai allumé mon ordi, actionné mes logiciels de surveillance de pages web... et je suis bien sûr tombé sur les documents de la Commission européenne parlant du fameux esprit d'entreprise, du très fameux business spirit...

press_releasesTout d'abord, le document destiné à la presse, intitulé La Commission présente un projet visant à promouvoir l’esprit d’entreprise dans les écoles et les universités, référencé IP/06/148 et effectivement daté du 13/02/2006, document dont noticia.info et l-aef rendaient compte - cf. mon message d'hier.
On peut lire en toutes lettres le lien avec les fameuses compétences clés.
On peut aussi constater le regret des commissaires devant la non prolifération de l'éducation à l'esprit d'entreprise, ce qui incite la commission à valoriser ce qui se fait déjà dans le genre, grâce à la fameuse tactique de la mise en avant des "bonnes pratiques en Europe". D'où cet autre document pour la presse, uniquement en anglais celui-là - comme pour que les handicapés linguistiques dans mon genre ne puissent comprendre.

memo0669

Sauf que grâce aux traducteurs en ligne, je vois bien que ce texte confirme mon ironie d'hier soir : on s'en prend aux petits, aux tout-petits ! Peut-être pas dès la crèche - on va laisser ce territoire à Nicolas collusionis rex -, mais dès le début de l'âge de la scolarité obligatoire... Ainsi la Young Inventors Competition britanique.

Si c'est pas de l'éducation=formatage, ça !
La force tranquille du libéralisme, c'est sa face cachée où il y a ça, entre autres !


13 février 2006

Esprit d'entreprise, es-tu là ?

gunterverheugenAujourd'hui la Commission européenne, par la bouche de Günter Verheugen, a mis les points sur les i : les systèmes éducatifs nationaux et régionaux sont priés de promouvoir comme il convient l'ESPRIT D'ENTREPRISE.
Alors que de l'autre côté de l'Atlantique, chez nos cousins de Montréal, et pour la cinquième année, on offre 1.500$ en bourse à de futurs entrepreneurs de 16 à 35 ans, pour "stimuler les aptitudes entreprenariales", à Bruxelles, on s'emploie également à une telle stimulation. Juste une exhortation !

Voici ce que j'ai lu tout à l'heure sur noticias.info :

noticiasLa Commission présente un projet visant à promouvoir l'esprit d'entreprise dans les écoles et les universités.
Pour réussir à préserver son modèle social, l'Europe a besoin d'une plus forte croissance économique, de créations d’entreprises plus nombreuses, d'un plus grand nombre d'entrepreneurs prêts à se lancer dans des projets innovateurs et de PME à forte croissance. Aujourd'hui, la Commission européenne a présenté les grandes lignes de plusieurs recommandations visant à renforcer le rôle de l'éducation dans l'instauration d'une culture plus entrepreneuriale dans les sociétés européennes. L'enseignement scolaire devrait, très tôt, sensibiliser les jeunes à l'esprit d'entreprise comme option pour l'avenir, leur donner les moyens de développer des compétences entrepreneuriales de base, les aider à être plus créatifs et à avoir plus confiance en eux dans ce qu'ils entreprennent. A un stade ultérieur, les universités et les instituts techniques devraient intégrer l'esprit d'entreprise, comme une composante importante du cursus, en le diffusant dans différentes matières, et inviter ou encourager les étudiants à assister à des cours d'entrepreneuriat. Cette initiative s'inscrit dans le partenariat de Lisbonne pour la croissance et l'emploi.

Ce matin L'AEF était sur le même diapason (dépêche n° 61347) :

aef"Nous avons besoin d'une approche systématique de l'éducation à l'entrepreneuriat, de l'école primaire à l'université", déclare Günter Verheugen, commissaire européen chargé de l'industrie et des entreprises, à l'occasion de la présentation de ses recommandations visant à promouvoir l'esprit d'entreprise dans les écoles et universités, aujourd'hui lundi 13 février 2006. "Si l'Europe souhaite que son modèle social se maintienne, elle a besoin d'une plus grande croissance économique, de plus de nouvelles entreprises, de davantage d'entrepreneurs innovants et d'un plus grand nombre de PME à haut potentiel de croissance", rappelle la Commission européenne.

La démonstration est limpide. Et je suis tellement convaincu, que je propose qu'on inculque ce bel esprit d'entreprise chez les petits en même temps qu'on repère les mauvaises graines à la crèche, comme il en est question dans les papiers de la place Bauveau.
La démonstration est limpide. Sauf que je ne vois pas bien ce que peut être ce "modèle social" européen - qui constitue le point de départ de la démonstration du commissaire ! Le modèle auquel une majorité d'électeurs français ont dit NON! en mai dernier ? Ou bien l'un des modèles nationaux ?

lemonde_fitoussiCe qui nous renvoie à l'article de Fitoussi dans Le Monde daté de demain, où l'on se plaint de l'assourdissant silence de l'Europe au sujet de l'absence de cohérence interne des différents modèles qui fonctionnent en Europe...

Bref, le principal, comme dirait Monsieur le Baron qui doit jubiler en entendant tout ça, c'est qu'on promeuve l'esprit d'entreprise - auquel Madame du Medef est si attachée !

C'est quoi au juste, l'esprit d'entreprise ?


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13 février 2006

Accueil...

hd_1920__0.01.37.18Vendredi dernier, un col- lectif d'associations s'est rendu aux portes de la cité administrative de Lille très tôt le matin afin de soutenir les personnes obligées de faire la queue dès la fin de la nuit, quelquefois plus tôt enco- re, pour faire avancer leur démarche administrative en tant qu'étrangers. En décembre dernier déjà, les associations étaient venues ainsi hd_1920__0.00.33.05dénoncer les conditions d'accueil élémentaire faites aux étrangers...

La presse audiovisuelle était là : FR3 (photos ci-dessus et ci-contre), M6...
Qu'elle soit remerciée.


12 février 2006

Violence et sentiment religieux

On s'offusque, à juste titre, de l'amalgane sous-jacent aux fameuses caricatures et rendu possible grâce à elles entre musulman croyant et terroriste religieux... Reste que cet amalgame n'aurait pas été possible si les musulmans non violents - ceux qui ne sont pas enclins à la "guerre sainte" - avaient donné de la voix quand il le fallait pour condamner les actes trop fréquents de terrorisme religieux...

lacroix_060210bC'est ce que semble avoir compris les français qui n'approuvent pas le tollé fait autour de cette affaire...  Le sondage CSA publié par le journal très catholique La Croix, vendredi dernier, indique que, "pour 54 % des Français, les journaux ont tort de publier les caricatures du prophète de l’islam. Plus des trois quarts d’entre eux sont inquiets des violences qui en ont résulté". Ce qui me chatouille ici, c'est la distorsion entre la part de ceux qui condamnent la publication des caricatures (54%) et celle de ceux qui craignent que cette publication n'engendre de la violence (78%). Ajoutons que la part des craintifs est encore plus grande si on restreint le panel interrogé aux seuls français musulmans (94%).

logo_lacroix2Pour moi, c'est clair, nos amis de la presse catholique sont tendancieux et montrent les choses par le mauvais bout. On pourrait inverser la présentation des résultats : une partie seulement des français qui craignent la "violence religieuse" en font une conséquence de la publication des caricatures. C'est en effet la violence elle-même qui fait peur, plus que l'application de la liberté de caricature.
Et donc, mieux vaudrait pour tout le monde que les musulmans non violents - c'est-à-dire les plus nombreux (cf. le sondage CSA/La Croix) - prennent la parole pour dénoncer la violence religieuse, plutôt que de lâcher un pouce de liberté, plutôt que de mettre le doigt dans un vilain engrenage d'obscurantisme, plutôt que de, par exemple, satisfaire à la demande de ce dirigeant du Hamas palestinien dans son entretien à RFI où il réclame, "premièrement, des excuses officielles des gouvernements occidentaux aux musulmans pour ce qui s'est passé et un arrêt immédiat de ces attaques ; deuxièmement, que les gouvernements occidentaux s'engagent à promulguer des lois et prendre des mesures pour empêcher la répétition de ce genre d'atteintes. [...] il faut faire une loi qui empêche de porter atteinte, non seulement au prophète Mahomet mais aussi à tous les prophètes et toutes les religions".

Pourquoi le croyant n'est-il pas suffisamment fort dans sa foi pour passer au-dessus de ces fichues caricatures ? Pourquoi faudrait-il que l'on brime l'expression au nom d'un principe qui n'est pas partagé par tous ?

Et puis, allons jusqu'au bout : que devons-nous penser de la municipalité de Téhéran qui dans son organe de presse (Hamshari) lance un concours de caricatures sur l’holocauste en réponse à celles du prophète Mahomet dans les journaux européens, concours à l'issue duquel les auteurs des 12 dessins retenus recevront une prime de deux pièces d’or de 140 dollars chacune ?

Moi, c'est la religion qui maintenant me fait peur ! Décidément l'horizon s'obscurcit !


11 février 2006

Zéro de conduite pour les enfants de trois ans

Je me permets de reproduire ci-dessous le texte de la pétition très sérieuses sur la question des "troubles de conduites chez l'enfant".


Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans

Appel en réponse à l'expertise INSERM sur le trouble des conduites chez l'enfant

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Signer la pétition                                       Voir les signataires

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Appel à l'initiative des premiers signataires suivants : Dr Christine Bellas-Cabane (pédiatre, présidente du syndicat national des médecins de PMI), Dr François Bourdillon (président de la société française de santé publique), Dr Marie-Laure Cadart (médecin, anthropologue, syndicat national des médecins de PMI), Michèle Clément (secrétaire générale du syndicat national des psychologues), Dr Yvonne Coinçon (pédopsychiatre, association des psychiatres de secteur infanto-juvénile), Jean-François Cottes (psychologue clinicien, psychanalyste, InterCoPsychos, Institut de Jeunes Sourds de Clermont-Ferrand), Pr Boris Cyrulnik (neuropsychiatre et éthologue), Pr Pierre Delion (chef de service de pédopsychiatrie au CHU de Lille), Danièle Delouvin (psychologue, présidente d'A.NA.PSY.p.e. - association nationale des psychologues pour la petite enfance), Dr Michel Dugnat (pédopsychiatre, unité parents-bébés hôpital de Montfavet), Dr Marie-Thérèse Fritz (pédiatre, syndicat national des médecins de PMI), Sylviane Giampino (psychanalyste, psychologue petite enfance, fondatrice d'A.NA.PSY.p.e.), Pr Bernard Golse (chef de service de pédopsychiatrie CHU Necker-enfants malades, professeur Université Paris V), Pr Roland Gori (psychanalyste, professeur d'université), Pr Catherine Graindorge (chef de service de pédopsychiatrie Fondation Vallée, professeur Université Paris XI), Pr Philippe Gutton (pédopsychiatre, professeur des universités), Alberto Konicheckis (maître de conférences en psychologie clinique, Université de Provence), Dr Evelyne Lenoble (pédopsychiatre, hôpital Sainte-Anne), Pr Roger Misès (professeur émérite de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Université Paris XI), Pr Martine Myquel (présidente de la société française de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent et des disciplines associées), Gérard Neyrand (professeur de sociologie Université Toulouse III), Dr Pierre Paresys (Union syndicale de la psychiatrie), Danielle Rapoport (psychologue clinicienne, association Bien-traitance formation), Dr Pierre Staël (président du syndicat des psychiatres français), Dr Pierre Suesser (pédiatre, syndicat national des médecins de PMI).

Le gouvernement prépare actuellement un plan de prévention de la délinquance qui prône notamment une détection très précoce des « troubles comportementaux » chez l'enfant, censés annoncer un parcours vers la délinquance. Dans ce contexte la récente expertise de l'INSERM, qui préconise le dépistage du « trouble des conduites » chez l'enfant dès le plus jeune âge, prend un relief tout particulier.

Les professionnels sont invités à repérer des facteurs de risque prénataux et périnataux, génétiques, environnementaux et liés au tempérament et à la personnalité. Pour exemple sont évoqués à propos de jeunes enfants « des traits de caractère tels que la froideur affective, la tendance à la manipulation, le cynisme » et la notion « d'héritabilité (génétique] du trouble des conduites ». Le rapport insiste sur le dépistage à 36 mois des signes suivants : « indocilité, hétéroagressivité, faible contrôle émotionnel, impulsivité, indice de moralité bas », etc. Faudra-t-il aller dénicher à la crèche les voleurs de cubes ou les babilleurs mythomanes ?

Devant ces symptômes, les enfants dépistés seraient soumis à une batterie de tests élaborés sur la base des théories de neuropsychologie comportementaliste qui permettent de repérer toute déviance à une norme établie selon les critères de la littérature scientifique anglo-saxonne. Avec une telle approche déterministe et suivant un implacable principe de linéarité, le moindre geste, les premières bêtises d'enfant risquent d'être interprétés comme l'expression d'une personnalité pathologique qu'il conviendrait de neutraliser au plus vite par une série de mesures associant rééducation et psychothérapie. A partir de six ans, l'administration de médicaments, psychostimulants et thymorégulateurs devrait permettre de venir à bout des plus récalcitrants. L'application de ces recommandations n'engendrera-t-elle pas un formatage des comportements des enfants, n'induira-t-elle pas une forme de toxicomanie infantile, sans parler de l'encombrement des structures de soin chargées de traiter toutes les sociopathies ? L'expertise de l'INSERM, en médicalisant à l'extrême des phénomènes d'ordre éducatif, psychologique et social, entretient la confusion entre malaise social et souffrance psychique, voire maladie héréditaire.

En stigmatisant comme pathologique toute manifestation vive d'opposition inhérente au développement psychique de l'enfant, en isolant les symptômes de leur signification dans le parcours de chacun, en les considérant comme facteurs prédictifs de délinquance, l'abord du développement singulier de l'être humain est nié et la pensée soignante robotisée.

Au contraire, plutôt que de tenter le dressage ou le rabotage des comportements, il convient de reconnaître la souffrance psychique de certains enfants à travers leur subjectivité naissante et de leur permettre de bénéficier d'une palette thérapeutique la plus variée.

Pour autant, tous les enfants n'en relèvent pas et les réponses aux problèmes de comportement se situent bien souvent dans le domaine éducatif, pédagogique ou social.

Cette expertise INSERM intervient précisément au moment où plusieurs rapports sont rendus publics au sujet de la prévention de la délinquance. On y lit notamment des propositions visant à dépister dès les trois premières années de leur vie les enfants dont l'« instabilité émotionnelle (impulsivité, intolérance aux frustrations, non maîtrise de notre langue) [va) engendrer cette violence et venir alimenter les faits de délinquance ». On assiste dès lors, sous couvert de « caution scientifique », à la tentative d'instrumen- talisation des pratiques de soins dans le champ pédopsychiatrique à des fins de sécurité et d'ordre public. Le risque de dérive est patent : la détection systématique d'enfants « agités » dans les crèches, les écoles maternelles, au prétexte d'endiguer leur délinquance future, pourrait transformer ces établissements de lieux d'accueil ou d'éducation en lieux de traque aux yeux des parents, mettant en péril leur vocation sociale et le concept-même de prévention.

Professionnels, parents, citoyens, dans le champ de la santé, de l'enfance, de l'éducation, etc. :

  • Nous nous élevons contre les risques de dérives des pratiques de soins, notamment psychiques, vers des fins normatives et de contrôle social.

  • Nous refusons la médicalisation ou la psychiatrisation de toute manifestation de mal-être social.

  • Nous nous engageons à préserver dans nos pratiques professionnelles et sociales la pluralité des approches dans les domaines médical, psychologique, social, éducatif. vis-à-vis des difficultés des enfants en prenant en compte la singularité de chacun au sein de son environnement.

  • Nous en appelons à un débat démocratique sur la prévention, la protection et les soins prodigués aux enfants, dans un esprit de clarté quant aux fonctions des divers acteurs du champ social (santé, éducation, justice.) et quant aux interrelations entre ces acteurs.


10 février 2006

49.3

"La bataille du CPE repart de plus belle: Villepin utilise le 49.3" titrait une dépêche de TV5 Info hier soir (09/02/2006 21h06 GMT).
Et si, pour finir, ce devait être  :

"Villepin utilise le 49.3: la bataille du CPE repart de plus belle" ?


9 février 2006

OGM & OMC

02_03_____omc_On ne m'enlevera pas de l'idée que les OGM n'existent que pour une histoire de gros sous... une histoire de business... une histoire de commerce ! Sinon, je ne vois pas pourquoi l'OMC aurait condamné les pays de l'Union Européenne qui ne veulent pas en importer.
Lisez le NouvelObs en ligne pour connaître les arguments des uns et des autres. Par exemple celui du représentant américain pour le Commerce, Rob Portman, pour qui la question des OGM est bien du ressort de l'OMC et qui fait la promotion de la biotechnologie, "technologie sûre et bénéfique qui améliore la sécurité alimentaire et aide à réduire la pauvreté dans le monde" - car, c'est bien connu, la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté sur la planète sont les deux préoccupations majeures des États-Unis... Ils le prouvent tous les jours que Dieu fait, comme dirait dobeuliou.

Bref, les OGM sont d'abord une histoire de pognon. Mieux : les OGM sont à l'image de l'ultralibéralisme ambiant. Cela mérite attention.

Les OGM, c'est comme le libéralisme : ça contamine par nécessité. Ou, si vous préférez, ça ne peut pas ne pas contaminer. Il suffit qu'un agriculteur cultive des OGM pour nécessairement contaminer les cultures alentour. Une fois qu'on a laissé pousser une seule fois des OGM, on ne peut plus arrêter la prolifération. C'est comme un virus, c'est comme le nucléaire militaire. C'est comme la violence, etc.
ogmC'est comme tout ce qui, par sa simple existence, annihile toute alternative et donne le sentiment d'être "naturel".
C'est tout ce qui, par sa simple existence, s'insti- tue règle du jeu, seule règle possible, exclusive règle.
C'est comme le libéra- lisme, renforcé dans sa prétention de nécessité sans aternative par l'ef- fondrement des régimes communistes. Staline et Mao, je vous hais !

Bref ! Quand on comptera les dégats provoqués par la contamination massive aux OGM, on finira par dire que c'est comme ça et qu'on y peut rien. La planète aura oublié que certains s'en étaient mis ras des fouilles pour faire éclore ainsi une si belle nécessité.


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