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BRICH59
10 novembre 2005

L'informatique militaire est-elle au-dessus des lois ?

Un projet de centralisation des systèmes d'information de l'armée pourrait lui donner accès aux données de la gendarmerie concernant les justiciables.

C'est ce que Nicolas Arpagian écrit dans l'édito de 01 Informatique, ce 10/11/2005.Voici le début de l'édito :

Dans un louable effort de rationalisation à la fois technologique et budgétaire, la Direction des armées françaises planche depuis la fin des années 90 sur la centralisation de ses systèmes d'information. Cette réflexion devrait finalement aboutir, le 1er  janvier prochain, à la fu- sion de la Direction centrale des télécommunications et de l'informati- que et de la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (Dirisi)... (suite)

à suivre


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9 novembre 2005

Histoire de réenchanter le monde... des laissés pour compte ?

warningLors de la première séance des négociations sur l’assurance-chômage mardi 8 novembre, le Medef a placé la barre très bas sur l’échelle de l’indemnisation des chômeurs...
La suite est sur actuchomage.org, le site autorisé sur le sujet du réenchantement du monde des laissés pour compte par le MEDEF.


8 novembre 2005

Sarkozy ne recule jamais...

L'UMP renchérit sur «racaille» pour soutenir Sarkozy via Google
Par Estelle Dumout
ZDNet France
Lundi 7 novembre 2005

Le parti de la majorité confirme avoir mené une campagne marketing en utilisant le système de liens sponsorisés Adwords de Google. Des mots-clés évoquant la situation de violence dans les banlieues pointent vers une pétition de soutien à Nicolas Sarkozy.

En tapant "violence", "émeutes", "banlieue", "voitures brûlées", ou encore "racaille" dans le moteur de recherche de Google, nombre d'internautes ont eu, ce week-end, la surprise de voir apparaître un lien publicitaire pointant directement sur le site officiel de l'UMP. Plus précisément sur une pétition de soutien « à la politique de fermeté » de son président, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, face aux affrontements dans les banlieues.

Marketing politique ou mauvaise blague d'internautes revanchards (et fortunés...) après la campagne d'e-mailing controversée réalisée par le parti de la majorité début octobre? Renseignements pris auprès de l'UMP, il s'agit effectivement d'une campagne orchestrée par le prestataire technique officiel de l'UMP, l'Enchanteur des nouveaux médias.

lire la suite


Ainsi donc, après le réenchantement du monde prôné par Madame Parisot, voici l'enchanteur des nouveaux médias au service de Monsieur Sarkozy... Sans commentaire.
Pour le reste non plus d'ailleurs ! J'ai déjà évoqué l'e-agressivité sarkozyste.
Mais si ça vous intéresse de voir comment s'exprime la bassesse politique, vous pouvez lire cette information ailleurs... , par exemple. Ou alors vous pouvez aller piocher ici...


7 novembre 2005

Innovez, il en restera toujours quelque chose !

Ce matin, j'étais à l'Université de l'innovation, au Nouveau Siècle à Lille.
Formidable ! On sort de là tout ragaillardi ! On se prend vingt cinq ans de moins, au moins ! On se souvient de l'époque où l'on innovait avec les autres ! On se remémore le temps où l'on inventait des stratégies pédagogiques pour aider les jeunes filles et les jeunes garçons du sinistre bassin minier lensois à se dessiner un avenir !
D'ailleurs, au Nouveau Siècle, ce matin, j'ai revu pas mal de vieux copains, perdus de vue aujourd'hui mais avec lesquels j'innovais, des copains des Gepen - euh pardon des GRETA ! -, des copains des associations locales avec qui on entrentenait de vieilles relations...

innovationPlein de gens très bien comme il faut ont parlé de
l'innovation et j'ai appris plein de choses.
Oh ! Pas des choses nouvelles !
Mais peu importe, c'est quand même important !

Ils ont tous essayé de dire ce que c'était que l'innovation.
Ce que c'était comme chose, comme réalité.
Ils ont tous proposé des définitions.
"L'innovation, c'est..."

Mais là, il y a un problème, un problème majeur. C'est que, n'en déplaise à toutes ces belles personnes, ce n'est que par artifice que l'innovation peut se dire en sujet. En fait, au fond de la réalité du langage, l'innovation ne peut être qu'un prédicat, un attribut. On ne postule la réalité directe de l'innovation que par abus de langage. L'innovation n'est pas. C'est telle action de formation qui est innovante, tel dispositif éducatif qui innove, tel outil pédagogique qui est une innovation...

'Innovation' est un mot dont la charge référentielle est toute relative, un mot tout en relations, un mot qui n'a de sens que lorsqu'il est accompagné... Bref un mot qui ne veut rien dire à lui seul. C'est peut-être pour ça qu'il est tant employé... Au magasin du langage quotidien, je le range sur la même étagère que progrès, évolution, modernisation, etc., sur l'étagère des mots utilisés à tort et à travers, des mots slogans, des mots mensonges.

Et encore, quand on a dit ça, on n'a rien dit. Car on n'innove pas comme ça, en l'air. On innove à partir d'un état qu'on brutalise pour passer à un autre état qu'on n'imagine pas forcément tel qu'il adviendra. L'innovation est passage hasardeux, mouvement plus ou moins dirigé, trajectoire plus ou moins tracée, action plus ou moins logique - et plutôt moins que plus en général.

engrenage2Et encore faut-il qu'on innove sous contrôle social ! Sinon ça reste une simple invention, une petite trouvaille. Combien de gens inventent dans leur coin, comme ça, pour eux, sans forfanterie ! Sans innover !

Et encore faut-il que le discours académique et normalisateur s'en empare. Sinon ça ne se voit pas, ça ne se sait pas, ça ne se dit pas. Mais là encore il y a un gros problème : l'instabilité du mouvement qui caractérise l'innovation n'est pas soluble dans  le discours académique. Rendre compte d'une innovation avec les schémas préformatés de la science, des sciences humaines par exemple, c'est comme prendre en photo le vol du papillon, prendre un cliché des gestes par lesquels le chef de chœur communique avec ses choristes : on perd la grâce et le tempo. C'est figer le mouvement, stabiliser l'instable, menotter la révolte. Le seul mode de compte rendu qui laissera à l'innovation ses élans et ses ruades, c'est l'écriture praticienne, écriture non bridée a priori, écriture ouverte à la respiration de l'écrivant, qu'il invente ou qu'il innove.
L'écriture qui sait rester rebelle.


Petits conseils de net-lecture, au hasard :


3 novembre 2005

T C H É T C H É N I E

t_4nov2004_pybrunaud_pour_aiLillois et gens des alentours,

n'oubliez pas de

briser le silence

autour de la Tchétchénie !

SAMEDI 5 NOVEMBRE 2005

de 14 à 18 heures

place du Théâtre à LILLE


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3 novembre 2005

Où est le problème ?

lib_J'ai eu le temps de lire Libération version papier et in extenso pour une fois ce jeudi 3 novembre : je suis en villégiature parisienne et, dans le métro, je savoure d'avoir le temps de lire...). Lisant, quelque chose m'a chiffonné : les heurts banlieusards sont en début de journal, avec les commentaires politiques des jeux entre amis de longtemps au sein du gouvernement et de la majorité parlementaire. La Une y est consacrée, puis la totalité des pages 6, 7 et 8.

C'est seulement en arrivant page 18, rubrique Société, que l'on apprend que l'alcoolisme fait des ravages dans la police, avec ce petit article (moins de 350 mots !) intitulé « Ils étaient alcoolisés, comme à chaque fois ». Qui a frappé Nourredine lors de sa garde à vue à Toulouse ? La police des polices enquête...

Où est le problème ?


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