16 janvier 2005
Lettre à un éditeur musical
Philippe,
je me rappelle à ton bon souvenir pour te demander un conseil.
Je n'ai jamais mis à l'épreuve de l'engagement mes compétences de chef de choeur acquises en stages auprès de toi dans les années soixante-dix à Aix et à la fac de Vincennes, mais je chante en ensemble vocal amateur depuis fort longtemps comme tu le sais (aujourd'hui avec Maurice Bourbon à Lille). Et j'ai fini par craquer : j'écris pour ensemble vocal, depuis quelques temps déjà. Je ne suis pas particulièrement fier de mes productions qui sont restée pour l'heure soit totalement inédites, soit extrêmement confidentielles. Sauf que ma dernière me semble relativement "achevée" et digne d'un peu d'intérêt.
C'est un madrigal sur les sept premiers vers de La Divine Comédie de Dante :
Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura,
ché la diritta via era smarrita.
Ahi quanto a dir qual era è cosa dura
esta selva selvaggia e aspra e forte
che nel pensier rinova la paura !
Tant'è amara che poco è più morte.
Je m'autorise à t'en adresser un exemplaire [...] pour que, si tu en as l'envie et le courage, tu me dises ce que tu en penses et si tu juges cette partition digne de publication, chez toi (ce qui me serait grand honneur) ou chez un autre éditeur (si ces pages sont publiables mais que tu n'en veux pas; mais alors quel éditeur?).
J'ai publié dans mon "blog" un petit descriptif de ce madrigal que tu pourras lire en cliquant ici.
Je n'ai jamais mis à l'épreuve de l'engagement mes compétences de chef de choeur acquises en stages auprès de toi dans les années soixante-dix à Aix et à la fac de Vincennes, mais je chante en ensemble vocal amateur depuis fort longtemps comme tu le sais (aujourd'hui avec Maurice Bourbon à Lille). Et j'ai fini par craquer : j'écris pour ensemble vocal, depuis quelques temps déjà. Je ne suis pas particulièrement fier de mes productions qui sont restée pour l'heure soit totalement inédites, soit extrêmement confidentielles. Sauf que ma dernière me semble relativement "achevée" et digne d'un peu d'intérêt.
C'est un madrigal sur les sept premiers vers de La Divine Comédie de Dante :
Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura,
ché la diritta via era smarrita.
Ahi quanto a dir qual era è cosa dura
esta selva selvaggia e aspra e forte
che nel pensier rinova la paura !
Tant'è amara che poco è più morte.
Je m'autorise à t'en adresser un exemplaire [...] pour que, si tu en as l'envie et le courage, tu me dises ce que tu en penses et si tu juges cette partition digne de publication, chez toi (ce qui me serait grand honneur) ou chez un autre éditeur (si ces pages sont publiables mais que tu n'en veux pas; mais alors quel éditeur?).
J'ai publié dans mon "blog" un petit descriptif de ce madrigal que tu pourras lire en cliquant ici.
À part cela [...]
Bruno Richardot
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Cher ami,
J'ai lu avec grand intérêt ta
composition. C'est trop difficile pour les chorales d'amateurs. Publier
des choeurs nécessite un investissement qui doit être couvert par des
ventes. Nous avons publié un beau motet assez facile de Jean Sourisse,
bien connu dans le milieu choral. Vente: aucun exemplaire en 5 ans.
Seuls, les grands éditeurs comme Leduc consacrent un budget spécifique
pour les oeuvres contemporaines. Je suis désolé.
[...],
Philippe C.
le 9 décembre 2004
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